Suivez-nous
Calendrier
Contactez-nous

    Email

    Message

    Recopiez ce code:
    captcha

    Naginata

    La lance qui tranche

    Les Origines

    Le Naginata est un art martial japonais (budō) concentré sur le maniement de ce fauchard de plus de 2 mètres (la Naginata) utilisé sur les champs de bataille depuis le IXe siècle.

    Atarashii Naginata, pratiqué de nos jours en est la forme moderne. Coupes, estocs, parades, esquives, ripostes… permettent de nombreuses actions efficaces à droite comme à gauche.

    Dans l’histoire du Japon, le maniement de la Naginata a été associé aux femmes (particulièrement depuis 150 ans) et, de nos jours Atarashii Naginata y reste davantage pratiqué par des femmes que par des hommes.

    La Pratique

    Très proche du Kendo, le Naginata est l’occasion de combats en armure : naginata contre naginata, ou naginata contre kendo (ishu-jiaï), mais également de tournois techniques sans armure (engi kyogi) dans lesquels des équipes de deux pratiquants démontrent les shikake-oji (issus de kata) et plus tard les kata.

    Les coupes valides sont le men (trois zones sur le haut du casque), tsuki (estoc sur le gorgerin du casque pour les plus de 18 ans), kote (les deux poignets), do (les deux côtés du plastron), sune (intérieur et extérieur des deux tibias).

    Le travail se fait de profil, posture bien droite.

    Le Matériel

    Les Armes

    La Naginata en chêne (hampe) et en bambou (lame) sert lors de combats d’escrime avec touches directes sur l’armure du Kendo complétée de jambières, et lors d’exercices ou de tournois techniques en équipes qui mettent en scène attaque et contre-attaque (Shikake-oji). Elle mesure 2m25 de long pour un poids de plus de 650 grammes.
    Un peu plus courte, la Naginata de kata entièrement en chêne comporte une garde (tsuba) . Elle est utilisée plus tard dans la pratique des kata ou pour l’étude des kōryu (écoles traditionnelles).

    L'Armure

    Le bogu est l’armure protégeant principalement les parties du corps visées et limitant ainsi les risques de blessures lors de l’entraînement ou des combats. Il se compose des éléments suivants :

    Men
    masque pourvu d’une grille métallique couvrant le visage et la tête, les épaules et la gorge.

    Kote
    Gants protégeant les poignets et une partie des avant-bras, les kote de naginata ont la particularité d’avoir l’index séparé afin de faciliter la manipulation de l’arme.

    Do
    Plastron protégeant le ventre au niveau des côtes et qui remonte jusqu’à la poitrine.

    Tare
    Protection couvrant le bas-ventre et le haut des cuisses.

    Sune-ate
    protèges tibia, ils se composent d’un futon de coton souple renforcé sur l’avant et les côtés par des lattes de bambou.

    Les Vêtements

    Les vêtements traditionnels sont le hakama (pantalon jupe), le obi (ceinture) et le keiko-gi (veste). Keikogi est un mot japonais signifiant littéralement « vêtement d’entraînement », dans le cas de la pratique du naginata il est blanc et d’une étoffe plus légère que la veste de kendo. On parle parfois de dogi, « vêtement de pratique de la voie ». Le hakama est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d’un dosseret rigide (koshi ita). Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Les sept plis représentent les sept vertus que doit posséder le samouraï : jin (bienveillance, générosité), gi (honneur, justice), rei (courtoisie, étiquette), chi (sagesse, intelligence), shin (sincérité), chu (loyauté) et ko (piété).

    Le grade du pratiquant n’apparaît pas sur ses vêtements. En revanche le nom du pratiquant, ainsi que son dojo ou club d’appartenance, sa ville ou région ou pays sont inscrits sur le Zekken qui se porte sur le tare et sur le keiko-gi pour les compétitions techniques. Cette identification est retirée lors des passages de grades.

    Naginata | Chambery Nihonto Dojo