La pratique commence et se termine par le salut. Il exprime la politesse et le respect dû au dôjô, au professeur et au partenaire.
L’entrée et la sortie du dôjô sont précédées du salut au shômen. Les pratiquants se saluent mutuellement avant et après l’exercice.
Outre l’hygiène corporelle, le vêtement et l’armure doivent être propres, en parfait état et correctement ajustés.
La raison en est à la fois pratique et esthétique. Pratique parce que l’efficacité et la sécurité durant les exercices en dépendent, esthétique parce que le Kigurai (allure, maintien, noblesse) fait partie intégrante de l’art martial.
Elles doivent être en parfait état et adaptées au pratiquant. Symbole du katana, l’arme doit être manipulée avec soin et respect au cours la pratique comme en dehors de celle-ci.
Le dôjô est un lieu de progrès mutuel, basé sur le respect et l’entraide ; respect envers le plus ancien dans la pratique, et attention envers les moins avancés.
Lors du salut, le placement dans le dôjô se fait par ordre d’ancienneté, et par grade.
Le sempaï et les anciens sont les garants du reigi ; ils veillent avec fermeté et bienveillance au bon fonctionnement du dôjô et se doivent d’intervenir en cas de manquement aux règles.
Toutefois, chaque pratiquant quel que soit son grade est concerné et par conséquent, responsable en fonction de son expérience et de son ancienneté du respect de celles-ci.
Pour permettre l’évolution harmonieuse du groupe dans le dôjô, l’attention, la vigilance et le contrôle de soi sont requis de la part de chaque pratiquant.
L’attention et la vigilance, c’est écouter les explications du professeur et observer quand il démontre les exercices, mais également être attentif à ce qui se passe au sein du dôjô.
Le contrôle de soi, c’est rester discret, éviter les bavardages et les explications, proscrire toute agressivité et violence et s’adapter au niveau de pratique de son partenaire.
La régularité et l’engagement total (corps et esprit) dans la pratique sont les conditions indispensables à l’apprentissage des techniques.
Ils requièrent courage et volonté de dépassement de soi ; les progrès dans la maîtrise de la discipline et la joie qu’ils procurent sont à ce prix.
Par ailleurs, la ponctualité de chacun participe à l’harmonie du groupe.